Par Élisa Germain
Christianisme et religions orientales, quelles différences ?
« Seule la grâce divine qui découle du sacrifice de Jésus à la croix permet de naître de nouveau »
La différence principale, fondamentale entre christianisme, bouddhisme et hindouisme est dans ce qui se passe dans l’après vie pour l’âme humaine.
L’un des textes majeurs de l’hindouisme explicite :
« L’âme incarnée rejette les vieux corps et en revêt de nouveaux, comme un homme échange un vêtement usé contre un neuf ». L’âme transmigre donc de vie en vie : « Car certaine la mort pour celui qui est né, et certaine la naissance pour qui est mort ».
La foi chrétienne affirme que c’est dès cette vie présente que nous nous défaisons de notre nature déchue :
Colossiens 3:9 : « Ne mentez pas les uns aux autres, vous étant dépouillés du vieil homme et de ses œuvres »
L’effet de la grâce de Dieu est immédiat dès que nous reconnaissons Jésus comme notre Sauveur.
Jésus s’est incarné sur terre très longtemps après l’émergence de l’hindouisme et du bouddhisme.
Ces deux religions qui sont aussi considérées comme des philosophies détiennent une certaine sagesse. Malgré cela, Jésus a bien affirmé qu’Il est lui-même, LE Chemin, la Vérité et la Vie. Il n’a laissé aucun doute à ce sujet. Il n’a pas laissé entrevoir d’autres chemins pour mener à Dieu.
Paul qui a été directement converti par Jésus sur le chemin de Damas, le confirme :
Actes 4:12 : « Il n’y a de salut en aucun autre ; car il n’y a sous le ciel aucun autre nom qui ait été donné parmi les hommes, par lequel nous devions être sauvés. »
Dans le bouddhisme et l’hindouisme, comme dans le christianisme, la doctrine de l’âme immortelle est fermement établie. Les bouddhistes et hindouistes croient que l’Homme parvient à la perfection morale au cours de nombreux cycles de réincarnation. L’âme s’incarnant dans des corps variés afin de vivre diverses expériences permettant l’évolution spirituelle tant recherchée. Le but ultime étant d’atteindre l’illumination et donc ainsi la délivrance des cycles de réincarnation. Ainsi, plus besoin de revenir dans un corps de chair. Selon cette croyance en la réincarnation, chaque âme évolue inévitablement vers l’union en Dieu.
Dans la Parole de Dieu, notre Créateur nous place face à un choix déterminant notre avenir éternel :
Deutéronome 30:15-16 : « Vois, je mets aujourd’hui devant toi la vie et le bien, la mort et le mal.
Car je te prescris aujourd’hui d’aimer l’Éternel, ton Dieu, de marcher dans ses voies, et d’observer ses commandements, ses lois et ses ordonnances, afin que tu vives et que tu multiplies, et que l’Éternel, ton Dieu, te bénisse dans le pays dont tu vas entrer en possession ».
Même si Dieu respecte notre liberté, son désir est que chaque homme soit sauvé :
Jean 3:17-18 : « Dieu, en effet, n’a pas envoyé son Fils dans le monde pour qu’il juge le monde, mais pour que le monde soit sauvé par lui. Celui qui croit en lui n’est point jugé ; mais celui qui ne croit pas est déjà jugé, parce qu’il n’a pas cru au nom du Fils unique de Dieu ».
Marc 16:16 : « Celui qui croira et qui sera baptisé sera sauvé, mais celui qui ne croira pas sera condamné. »
Jean 5:24 : « En vérité, en vérité, je vous le dis, celui qui écoute ma parole, et qui croit à celui qui m’a envoyé, a la vie éternelle et ne vient point en jugement, mais il est passé de la mort à la vie. »
Matthieu 7:13 : « Entrez par la porte étroite. Car large est la porte, spacieux est le chemin qui mènent à la perdition, et il y en a beaucoup qui entrent par-là. »
Malgré le sacrifice de Jésus à la croix pour chacun d’entre nous, certains refuseront ses préceptes :
Ésaïe 66:23-24 : « À chaque nouvelle lune et à chaque sabbat, Toute chair viendra se prosterner devant moi, dit l’Éternel. Et quand on sortira, on verra les cadavres des hommes qui se sont rebellés contre moi ; Car leur ver ne mourra point, et leur feu ne s’éteindra point ; Et ils seront pour toute chair un objet d’horreur. »
Matthieu 25:41 : « Ensuite il dira à ceux qui seront à sa gauche : Retirez-vous de moi, maudits ; allez dans le feu éternel qui a été préparé pour le diable et pour ses anges. »
En parallèle, il existe aussi un enfer hindou, nommé « Naraka », qui peut être nécessaire pour purifier une âme trop « noire ». Le séjour des âmes ne peut y être que provisoire. Puis l’âme immortelle reprend un cycle de réincarnation.
Dans le bouddhisme, l’enfer est avant tout un état d’esprit selon lequel une personne est esclave de ses désirs et de ses passions (l’image de l’esclavage des sens est une notion prisée par l’apôtre Paul).
Il existe cependant 16 enfers physiques et provisoires, bien réels, 8 brûlants et 8 glacés.
Selon la Parole de Dieu, l’enfer est un lieu où ne règne qu’une chaleur extrême, le séjour définitif de ceux qui ont refusé la miséricorde de Dieu.
Bouddhistes et chrétiens croient que l’Homme peut transcender son comportement, devenir meilleur. Pour l’adepte de la philosophie du milieu, cela passe par le détachement matériel et intérieur, la méditation…
Pour le disciple du Christ, qui admet sa nature pécheresse, seule la grâce divine qui découle du sacrifice de Jésus à la croix permet de naître de nouveau.
Jean 15:5 : « Sans moi, vous ne pouvez rien faire. »
C’est en vertu de ce sacrifice parfait que chaque enfant de Dieu est délivré de sa nature pécheresse.
Une autre contradiction étonnante…
Pour l’hindouiste, le temple où est célébré le culte est lui-même digne de vénération.
Selon la foi chrétienne, qui s’appuie sur la parole de Dieu, l’idolâtrie est d’abord un état d’esprit d’une personne qui se détourne de Celui qui peut tout, pour mettre sa confiance, ses attentes, ses espoirs, en quelqu’un ou quelque chose d’autre qui n’est pas l’Éternel.
Ne pas croire que la provision divine puisse venir au bon moment dans notre vie, mais mettre sa confiance uniquement dans l’argent que l’on peut gagner par notre travail, peut mener à l’idolâtrie de notre travail personnel, à mettre notre confiance uniquement en nos capacités humaines.
Peut-être sommes-nous aussi idolâtres quand notre joie quotidienne ne dépend pas de notre relation à Dieu mais de nos circonstances, du comportement des personnes qui nous entourent.
De multiples animaux sont sacrés dans la communauté hindouiste : rats, singes, vaches… sont vénérés comme de véritables dieux.
Dans la Bible, Dieu est clair sur le culte qui doit lui être rendu :
Ésaïe 42:8 : « Je suis l’Éternel, c’est là mon nom ; Et je ne donnerai pas ma gloire à un autre, ni mon honneur aux idoles. »
L’apôtre Paul abonde en ce sens dans sa lettre aux Romains :
Romains 1:23 : « Et ils ont changé la gloire du Dieu incorruptible en images représentant l’homme corruptible, des oiseaux, des quadrupèdes, et des reptiles. »
Romains 1:25 : « Eux qui ont changé la vérité de Dieu en mensonge, et qui ont adoré et servi la créature au lieu du Créateur, qui est béni éternellement. Amen ! »
Alors que les panthéons bouddhistes et hindouistes possèdent de nombreux dieux, qui sont mortels, et aucun dieu principal, le Dieu que les chrétiens adorent est éternel.
Job 36:26 : « Dieu est grand, mais sa grandeur nous échappe, le nombre de ses années est impénétrable. »
Psaumes 48:14 : « Voilà le Dieu qui est notre Dieu éternellement et à jamais ; Il sera notre guide jusqu’à la mort. »
Psaumes 102:12 : « Mais toi, Éternel ! Tu règnes à perpétuité, Et ta mémoire dure de génération en génération. »
Ésaïe 40:28 : « Ne le sais-tu pas ? Ne l’as-tu pas appris ? C’est le Dieu d’éternité, l’Éternel, Qui a créé les extrémités de la terre ; Il ne se fatigue point, il ne se lasse point ; On ne peut sonder son intelligence. »
Il est l’Unique être qui mérite l’adoration.
Néhémie 9:5 : « Et les Lévites Josué, Kadmiel, Bani, Haschabnia, Schérébia, Hodija, Schebania et Pethachja, dirent : Levez-vous, bénissez l’Éternel, votre Dieu, d’éternité en éternité ! Que l’on bénisse ton nom glorieux, qui est au-dessus de toute bénédiction et de toute louange ! »
Il existe des similarités entre certaines croyances et préceptes bouddhiques, hindouistes et le christianisme.
Cependant, ce sont bien toutes leurs différences sur les points cruciaux de la Foi qui permettent d’apprécier toute la beauté et l’originalité de la Foi en Christ.